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La Chapelle Sainte Anne

Commentaire historique :

      La chapelle primitive fut élevée à la même époque que la fondation d'un prieuré par Simon de Valois, comte de Bar-sur-Aube en 1075, qui, dit la chronique, se fit charbonnier en ces lieux et bâtit une cellule avec un oratoire qu'il dédia à Sainte Anne.

Au nord de la chapelle était adossé un ermitage, sorte de grotte où un ermite s'était établi pour la garder.

Sainte-Anne avait encore un ermite puis des gardes successifs dont le dernier de sept identifiés est décédé en 1781.
L'édifice actuel a été construit en 1836 par les propriétaires du domaine, Thérèse Delaunay et Nicolas Bellot, et a été béni par l'abbé Perrain le 28 juillet 1837.

      En 451, la chronique populaire nous a fait parvenir le récit du martyre de Sainte Germaine et d'une autre vierge chrétienne du nom d'Honorée, par les Huns.

Saint Germaine venait rendre visite à sa sœur à la chapelle Sainte-Anne. A ce sujet, on raconte que : "Lors de la construction de la chapelle Sainte-Anne, Sainte Germaine fournissait aux maçons l'eau nécessaire pour faire leur métier, qu'elle allait puiser à la fontaine voisine, dans deux petites cruches. Les maçons lui faisant observer que les vases dont elle se servait, n'étaient pas assez grands, lui dirent par ironie... apportez-nous la plutôt dans un crible... Germaine alla se procurer cet instrument, le remplit d'eau, le plaça sur sa tête et le porta aux maçons sans rien perdre de son contenu. Ceux-ci, frappés au dernier point, de la merveille dont ils étaient témoins, tombèrent à ses genoux et la révérèrent comme une Sainte... ".

Cette légende n'est, en fait, que la répétition de l'histoire de la vestale qui, à Rome, prouva son innocence en portant de l'eau dans un crible.

Extrait de la Notice historique sur le bourg de Cunfin de l'Abbé Maurice Tynturié (ouvrage terminé en 1854 et publié à Langres en 1855) ;

      Quelques anciens mémoires nous apprennent qu'il y avait jadis à Cunfin deux chapelles rurales dotées, dont l'une était sous l'invocation de Saint Gengon et l'autre sous celle de Sainte Marguerite. Mais elles ont disparu depuis longtemps sans laisser de vestiges et sans que la tradition en ait conservé le souvenir.

      De nombreux textes historiques nous rapportent que la Chapelle Sainte-Anne bénéficiait d'une surveillance particulière en raison de son implantation d'isolement et d'éloignement du village. A une certaine époque éloignée, elle connut un ermite dont la continuité de l'action de surveillance a été exercée par des gardes qui se sont succédés dans les périodes qui suivirent. Absolument aucune précision n'était apportée à ce sujet qui, soyons honnêtes, n'aurait intéressé personne. La consultation et l'étude des actes des registres de l'état-civil de Cunfin ont permis de confirmer cet état en identifiant, suite à leurs décès, sept hommes qui avaient exercé cette profession dite de "garde Chapelle" ou "garde de la Chapelle" dont les renseignements relatifs aux identités et morts de chacun ont été relevés et reportés...

Si vous souhaitez les connaitre →

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