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Le domaine de Beaumont

      La ferme de Beaumont présente des caractéristiques géographiques et administratives particulières. Son territoire (forêt comprise) est en effet partagé entre trois communes, Cunfin au nord, Riel-les-Eaux au sud et Lanty-sur-Aube à l'est, relevant chacune d'un département différent : l'Aube, la Côte d'Or et la Haute-Marne. Cette situation originale ne résulte pas d'une évolution récente mais d'une longue hésitation entre Champagne et Bourgogne.

Lithographie_Ferme Beaumont_Site.jpg

Extrait de la Notice historique sur le bourg de Cunfin de l'Abbé Maurice Tynturié (ouvrage terminé en 1854 et publié à Langres en 1855) ;

*.*.*.*.*......     FERMES

Cunfin possède cinq fermes éparses sur le finage :     ......

......     3° Ferme de Beaumont : Cette ferme était appelée autrefois Beaumont-l'Abbaye. Le premier titre où nous ayons vu Beaumont cité est de 1164; c'est une transaction par laquelle un prieur de Laferté-sur-Aube, nommé Matthieu, cède aux moines de Clairvaux un cens annuel de 3 sous sur les bois de Cruchemont. Cette ferme est construite dans une vallée spacieuse et agréable ; elle est entourée de forêts giboyeuses et très bien située pour la chasse. Ses bâtiments sont partie sur Cunfin et partie sur Riel-les-Aulx. Les limites des deux finages traversent la cour. Cette propriété, qui est considérable et dont les revenus étaient de 1,500 livres, appartenait à l'abbaye de Clairvaux. Elle a été vendue par la nation au commencement de la révolution ; elle a passé successivement entre les mains de plusieurs acquéreurs. Elle a appartenu pendant environ quarante ans, à M. Viesse-de-Marmont, maréchal de France, duc de Raguse, qui y faisait assez souvent acte de présence aux temps de la Restauration. Cette ferme possédait une chapelle placée sous l'invocation de saint Georges. Le curé de Cunfin y célébrait la messe une fois par semaine.     ......*.*.*.*.*

Dans le "Journal des Chasseurs" de mai à octobre 1858 sont relatées des journées de chasse à Cunfin les 16 et 22 mars par la "Société Rallye-Bourgogne".

L'ancien chalet

Entièrement construit en bois, il était le pavillon de la Norvège présenté lors de l'exposition universelle de Paris en 1937. Il avait été racheté par monsieur PARIS.

La foudre étant tombée sur son clocher le dimanche 21 juin 1970, il avait été entièrement détruit par l'incendie qui s'en était suivi.

Extraits des articles du journal « L'Est-Éclair » paru le 22 juin 1970 publiés pour relater l'incendie survenu.

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