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L'Eglise * Saint Maurice *

      L'Eglise était anciennement un prieuré-cure dont l'origine remonte au XIe ou XIIe siècle.

Avant 1740, elle n'avait qu'une seule nef.

En 1737 et les deux années suivantes, elle fût reconstruite sur une plus grande échelle tout en conservant l'ancien clocher. Appelée à cette époque la "Nouvelle Eglise", sa première pierre fut posée le 25 avril 1737.


Sa construction terminée, elle fut officiellement réceptionnée le 04 novembre 1739.

Ce fut en 1787 qu'on démolit le clocher pour construire le portail et la tour tels qu'on les voit aujourd'hui.

La tour porte une pyramide de charpente couverte d'ardoises. On y monte par un escalier en pierre, éclairé par des meurtrières.

L'Eglise est dédiée sous l'invocation de Saint Maurice, martyr d'Agaune en Valais.

DES ACTES RELIGIEUX RELATIFS À LA * NOUVELLE ÉGLISE *

Le 26 février 1737 - Bénédiction d'un Autel → (1)

Le 25 mars 1737 - Démolition du Grand Autel et Bénédiction du Tabernacle → (2)

Le 25 avril 1737- Bénédiction de la Première Pierre (deux actes approximativement similaires) → (3)

Le 25 avril 1737 - Bénédiction de la Première Pierre (deux actes approximativement similaires) → (3)

Le 21 juin 1739 - Bénédiction du Grand Autel, de l'Eglise et du Cimetière → (4)

Le 4 novembre 1739 - Réception de la Nouvelle Église → (5)

Le 14 septembre 1747 - Bénédiction d'une Croix du Christ → (6)

Le 18 septembre 1747 - Bénédiction de l'Autel Collatéral dédié au Saint Nom de Jésus (deux actes approximativement similaires) → (7)

Le 18 septembre 1747 - Bénédiction de l'Autel Collatéral dédié au Saint Nom de Jésus (deux actes approximativement similaires) → (7)

Mots et/ou phrases parfois illisibles, voire incompréhensibles... ; les textes de ces actes rédigés depuis 1737 ont été déchiffrés au mieux des compétences et possibilités pour être retranscrits le plus fidèlement en respectant au maximum leur contexte d'origine et les idées relatives aux événements initiaux.

(1) « L'an 1737, le vingt six février, nous doyen rural de Bar-sur-Seine soussigné avons fait la bénédiction d'un autel sous la tour à clocher de cette paroisse pour servir à célébrer les messes jusqu'à la parfaite construction de la Nouvelle Eglise, en vertu d'une commission de Monseigneur de Montmorin, évêque-duc de Langres en présence de monsieur le curé ci-dessous et des soussignés en tête desquels Monsieur Rémy de Nogent  »

« Signatures : -- P.Brevot - Mathieu, prêtre curé de Cunfin - Camu, curé doyen de Vendeuvre - Denogent -- »

(2) « Le vingt-cinquième jour du mois de mars de l'année mil sept cent trente sept, l'architecture du grand autel de la paroisse de Cunfin a été démolie, et le tabernacle avec le très Saint Sacrement de l'autel a été, par moi soussigné prêtre curé de Cunfin, transporté sur le nouvel autel, construit sous la tour du clocher, qui fut béni par monsieur Camus curé de Vendeuvre et doyen de Bar-sur-Seine qui a été commis par Monseigneur de Langres le vingt six février précédent et ensuite complies furent chantées solennellement - Pierre Brevot, recteur d'école s'étant aussi soussigné avec nous »

« Signature : -- Mathieu, prêtre curé de Cunfin --

(3) « L'an 1737, le 25ème du mois d'avril, nous soussigné doyen rural de Bar-sur-Seine, en vertu d'une commission de Monseigneur de Montmorin, évêque-duc de Langres, pair de France, avons béni la première pierre de l'église paroissiale construite dans le lieu de Cunfin, laquelle a été posée par Jean Lepot, religieux bénédictin de Saint-Claude, prieur et seigneur pour les trois quart et collateur de la cure, assisté de Michel Louis Mathieu, prêtre curé vicaire perpétuel du dit lieu de Cunfin, messire Claude Pertuisot, curé de Villars, messire Rémi Blaise de Nogent, le sieur Gabriel Maitre, procureur fiscal, Pierre Brevot, recteur d'école, Edmé Boudelot, syndic, Jean Delaunay et Nicolas Clair, margliers de la fabrique, lesquels margliers ont déclaré ne savoir signer »

« Signatures : -- Le Pault, prieur de Cunfin - Pertuisot, curé de Villars - P.Brevot, recteur d'école - Mathieu, prêtre curé de Cunfin - Denogent - G.Maitre - Camu, curé doyen de Vendeuvre -- »

(4) « L'an 1739, le 21 juin, je soussigné curé de Vendeuvre, doyen de Bar-sur-Seine, ai béni les grand autel, église et cimetière de ce lieu de Cunfin et célébré ensuite la grande messe par commission de Monseigneur de Montmorin de Saint-Hérem, évêque-duc de Langres, pair de France, en date du dimanche courant en présence de monsieur le curé, (officiant aussi aux .?.) habitants qui ont signé après nous »

« Signatures : -- Mathieu, prêtre curé de Cunfin - Camu, curé doyen de Vendeuvre - Damien Pommard -- »

(5) « L'an mil sept cent trente neuf, le quatrième jour du mois de novembre, la Réception de la Nouvelle Eglise de Cunfin dont la première pierre fut posée le vingt cinquième du mois d'avril de l'année mil sept cent trente sept, a été faite par Monsieur Febvre, Maître particulier des Eaux et Forêts de Chaumont en Bassigny par ordre de Monsieur Lagoille de Courtagnon, Grand-Maître des Eaux et Forêts de Champagne, les entrepreneurs étant obligés de la garantir pendant l'espace des six (ou dix .?.) années en foi de quoi Messire Michel Louis Mathieu, prêtre curé de Cunfin qui a été présent à la Réception s'est soussigné »

« Signatures : -- Mathieu, prêtre curé de Cunfin - P.Brevot -- »

(6) « Le quatorze septembre 1747, j'ai béni une croix de bois doré avec le christ d'(ivoire .?.) avec la permission de Monseigneur l'Évêque pour être mise sur le maître-autel. »

« Signature : -- F. Gaignot, Curé de Cunfin -- »

(7) « L'an mil sept cent quarante sept, le dix huit du mois de septembre, je soussigné François Gaignot, prêtre curé de la paroisse de Saint-Maurice de Cunfin, selon le pouvoir que j'ai reçu de Messieurs les grands Vicaires de Monseigneur l'Évêque de Langres, j'ai solennellement béni l'autel collatéral du côté de l'évangile de cette église, dédié au très Saint nom de Jésus, bénédiction de l'autel à laquelle ont assisté un grand nombre de paroissiens, et ont signé ceux qui en ont l'usage »

« Signatures : -- P.Brevot - F. Gaignot, Curé de Cunfin -- »

© Christian PIEMINOT (cf. AD 10)

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