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Histoire Généalogique de la Noblesse Cunfinoise

Préface :

 

      Claude de Gervaisot (Gervaisot ; famille reconnue noble par les Elus de Châlons en 1551, a pour armes tiercé en fasce d'or à la canette de sable, d'argent et d'azur au lévrier courant d'argent), seigneur de la Folie, écart de la commune de Saint-Remy-en-Bouzemont, avait épousé en premières noces, le 17 juin 1551, Marguerite de Richard dont il eut plusieurs enfants.

En secondes noces, vers 1563, il épousa Rose de Mertrus qui lui apporta la terre d'Humbauville. Il vivait encore en 1572.

De son dernier mariage, il eut une fille qui était fort jeune à la mort de son père, car en 1583 elle avait pour tuteur Jean de Gervaisot, curé de Saint-Remy-en Bouzemont. Elle mourut peu après 1583 ; mais à cette date sa mère Rose de Mertrus était remariée à Philippe de Ravenel.

De Ravenel... Du Gretz...:

 

      Philippe de Ravenel, marquis de Sablonnières [ Ravenel (patronyme que l'on retrouve orthographié "Ravinel") ; famille originaire de Picardie porte de gueules à 6 croissants, 2, 2 et 2 d'or, surmontés chacun d'une étoile de même et une étoile de même en pointe ], seigneur de Cunfin et d'Humbauville par son second mariage vers 1573, parait avoir été un gentilhomme de caractère peu pacifique. Toujours par cette union il devenait parent (beau-frère) et voisin de Claude III de Mertrus, seigneur de Saint-Ouen. Or ces de Mertrus, fiers de leurs nombreux domaines, étaient d'humeur assez hautaine : on les disait encore au commencement de ce siècle "fiers comme Artaban".

Comment se fit-il que Claude de Mertrus et Philippe de Ravenel tombèrent en désaccord ? c'est ce qui est ignoré. Toujours est-il, qu'en 1585, tous deux résolurent de se battre en duel, non pas seul contre seul, mais, renouvelant le fameux combat des Trente, ils avaient fait appel à leurs amis et devaient, entre Meix-Tiercelin et Humbauville sans doute, à la limite de leurs domaines, rangés en deux corps de bataille, lutter jusqu'au dernier pour défendre leur honneur.

L'intendant de Champagne, de Dinteville, ne l'entendit point ainsi. Les chevaliers de part et d'autre étaient déjà réunis quand Claude de Mertrus reçut de l'intendant le billet suivant : « Je vous deffends très expressément comme je fais au sieur de Cunfin, par la semblable lettre que je lui écris de n'entreprendre ni attenter aucune chose par force d'armes ou violence l'un à l'encontre de l'autre; vous admonestant aussi de renvoyer et de se retirer incontinent ceux qui se trouvent avec leurs armes pour soutenir votre parti en cette querelle... ».

La suite du différend est inconnue.

Toutefois une conséquence est utile à signaler. C'est que Rose de Mertrus qui n'avait point eu d'enfant de Philippe de Ravenel, au lieu de laisser ses biens aux de Mertrus ses parents, les légua à Perette de Ravenel, née du premier mariage de Philippe de Ravenel ; Perette ayant épousé Edmé II Du Gretz, de Mont-Saint-Père, lui porta en mariage la terre d'Humbauville.
Toujours de son premier mariage, Philippe de Ravenel aurait eu un fils Philippe II tué ("accidentellement" selon précision apportée dans un seul des écrits consultés) par Philippe de Montessus, prieur de Cunfin.

Philippe de Ravenel mourut après 1618, car le 9 août de cette année, un arrêt fut rendu entre Philippe de Ravenel et Rose de Mertrus et J.-B. Hémard, curateur de la succession vacante de Marie et Claude les Du Gretz.

Edmé II du Gretz, fils de Edmé Ier et de Marie de Brion, était seigneur du Meix-Tiercelin (anciennement orthographié Meixtiercelin). Il vendit cette dernière terre en 1605 et resta seulement seigneur d'Humbauville à cause de son mariage. Il fit hommage à Ronay pour Humbauville le 1 mai 1620.

Perette de Ravenel mourut avant 1642, car le 17 juillet de cette année Edmé II du Gretz prit une seconde alliance avec Charlotte de Chambre, fille de Hector de Chambre, seigneur de Quincy et de Françoise de Talleyrand.

Le 16 mai 1645, Edmé II du Gretz fit hommage à Ronay, pour la maison seigneuriale d'Humbauville et deux tiers de la seigneurie, terre dont il jouissait, dit-il, par suite d'un traité fait avec son fils François, le 19 novembre 1642.

Il mourut en 1646.

De son premier mariage avec Perette de Ravenel, il eut :

●- François. qui fut seigneur d'Humbauville,

●- Edmé, qui mourut assez jeune,

●- Marguerite, mariée :

1° vers "1620", à Jean de Maubuisson-Joyet, seigneur de Saint-Germain et de Faulconcourt ;

le 23 août 1630, à Charles de Nogent,

et

●- Marie, qui épousa le 20 avril 1637, Gaspard Boullanger, seigneur du Chemin, capitaine d'Aisey-le-Duc.

De son second mariage avec Charlotte de Chambre, Edmé II eut :

●- Jacques, lieutenant au régiment de Champagne. Il mourut militaire et on croyait ses descendants établis à Saint-Domingue.

 

A la mort de Perette de Ravenel, en 1642, ses biens furent partagés comme il suit : François du Gretz, l'aîné, eut deux tiers d'Humbauville et Gaspard Boullanger eut l'autre tiers, selon son contrat de mariage. Il en fit hommage à Ronay, le 21 octobre 1642.

François du Gretz, seigneur d'Humbauville et de Foissy (ou la Grande Maison située à Villehardouin) fit hommage pour deux tiers d'Humbauville à Ronay, le 30 septembre 1642, comme héritier de sa mère. Mais le 19 novembre suivant, il cédait l'usufruit de ses droits à son père, Edmé II.

Le greffe de la seigneurie était loué par lui en 1634 à Claude Gastebois 10 livres par an.

Il avait épousé le 27 juillet 1643 Claude de Velu. Il assistera à un mariage à Humbauville en 1679 ; il y mourut le 14 septembre 1681 à l'âge de 77 ans et fut inhumé le lendemain dans l'église : « devant le grand autel ».

Sa femme Claude de Velu mourut aussi à Humbauville le 13 janvier 1682 et fut aussi inhumée dans l'église.

De leur mariage était née une fille unique, Antoinette, dame de Foissy, mariée en 1659 le 14 juillet à Antoine de La Place seigneur de Pocancy. Elle était morte à Villehardouin le 5 novembre 1678 quatre ans avant son père.

La terre d'Humbauville à défaut d'héritiers directs, passa alors aux de Nogent, en la personne d'Etienne de Nogent, qui habitait depuis quelques années Humbauville avec son cousin Du Gretz.

De Nogent... :

 

      La famille de Nogent que les uns disent venir d'Italie, était plus probablement originaire de Nogent-le-Roi, soit qu'elle descende des anciens seigneurs de Nogent ou d'un gentilhomme quelconque ennobli par ses charges ou autrement à la fin du XIV° siècle.

Quoiqu'il en soit la filiation est scientifiquement établie depuis Renaut de Nogent qui comparut à la revue de la noblesse du Bassigny en 1470.

Son descendant Jean de Nogent, gouverneur de la ville de Châtillon-sur-Seine et seigneur de plusieurs fiefs aux environs, eut de Catherine de Remond, fille du seigneur de Courteron, qu'il avait épousée le 29 novembre 1592, trois fils qui formèrent trois branches :

●- Gaspard, auteur de la branche d'Eclance,

●- Charles, auteur de celle d'Humbauville,

et

●- François, auteur d'une autre branche éteinte avant la Révolution.

 

Charles (*) de Nogent, seigneur de Cunfin, qui naquit à Brion-sur-Ource où il fut baptisé le 25 février 1604, y demeurait dans une maison seigneuriale qui ne méritait ce nom ni par ses proportions ni son aménagement. Cette gentilhommière appartenait à sa femme Marguerite du Gretz, qui l'avait héritée de Perette de Ravenel sa mère.

Les de Ravenel étaient seigneurs de Cunfin.

La ferme de Breviande appartenait à Charles de Nogent. Sauf erreur sur la personne et sans un moindre détail particulier, un des divers écrits consultés lui attribuait également les seigneuries de Bréviande et d'Obtrée...

 

C'était à Cunfin que demeurait Marguerite du Gretz, veuve de Jean de Maubuisson-Joyet, capitaine d'une compagnie de gens de pied au régiment de Beaumont, mort à l’île de Ré le 30 octobre 1627, sans laisser d'enfants survivants, bien qu'il en ait eu au moins deux nés de Marguerite du Gretz,

● l'une, Anne, baptisée le 9 août 1620,

● l'autre, Louis, baptisé le 30 octobre 1626.

 

C'est à Cunfin que Charles de Nogent, premier du nom, connut Marguerite du Gretz qu'il épousa le 23 août 1630. Le lieu de célébration de ce mariage n'a pu être déterminé.

 

Charles de Nogent qui paraît en 1656 avec le grade de lieutenant, pourrait être mort en ou vers 1666, laissant de son mariage... tous natifs de Cunfin :

 

A● Charlotte, née et baptisée en juillet 1631.

B● Charles (*)second du nom, également dit l'aîné, né le 20 mai 1632 et baptisé le 5 juin de la même année. Il paraît avec ses frères Charles et Etienne dans des documents de 1666. Un écrit lui attribua la seigneurie du Breuil et du Château de Brion.

Il épousa à Châtillon-sur-Seine le 7 avril 1671 dame Jeanne Verdin, fille d'un riche avocat, laquelle décédera à Châtillon-sur-Seine le 09 mars 1709 et sera inhumée le lendemain à Brion-sur-Ource.

De cette union naquirent :

B●1● Joseph, Antoine baptisé à Châtillon-sur-Seine le 3 novembre 1672.

B●2. Marguerite baptisée à Châtillon-sur-Seine le 25 août 1675. Elle se maria le 1er juillet 1698 à Brion-sur-Ource avec Antoine Garnier, né vers 1672, Avocat en Parlement, fils de Joseph, également Avocat en Parlement et Bailly de Noyers, et de Marguerite Normand.

B●3. Vorle, baptisé à Châtillon-sur-Seine le 31 août 1676.

B●4. Elisabeth, baptisée à Brion-sur-Ource le 16 juin 1679.

Charles, l'aîné, mourut à Brion-sur-Ource le 11 février 1688.

C● Claude, née et baptisée le 10 janvier 1636. Elle eut pour parrain Louis de Maubuisson et pour marraine Claude de Mesnil.

 

D● Charles (*), le jeune, (qui suit...) né et baptisé le 10 septembre 1641. Il eut pour parrain Charles, son frère aîné, et pour marraine Anne de Maubuisson. Il décédera le 23 février 1710. Ses descendants ont été seigneurs d'Humbauville jusqu'au moment de la Révolution.

 

E● Jacques, né et baptisé le 25 octobre 1644. Il eut pour parrain F.-Jacques Duval, prieur de Silvarouvres, et pour marraine Marie Labbé, femme de Ange de Nogent, appartenant à une autre branche, gentilhomme de la chambre du Roi, capitaine au régiment d'infanterie de la reine. Il devint seigneur de Cunfin.

 

F● Etienne de Nogent (qui suit...) serait né après 1644.

 

G● Marguerite, dont l'acte de baptême n'a pas été trouvé, fut marraine à Cunfin en 1657 et 1659.

 

Marguerite du Gretz mourut à Cunfin le 26 décembre 1678 comme l'indique un acte d'inhumation assez laconique indiquant seulement qu'elle fut enterrée dans l'église en présence de ses enfants, autres parents et amis.

 

→ F● Etienne de Nogent recueillit la succession de son cousin François du Gretz, chez lequel, du reste, il habitait depuis quelque temps. Il devint seigneur d'Humbauville en 1682. Il vivait encore en 1699. Il avait épousé Gillette (ou Gilette) Munier d'une famille inconnue, dont il eut six enfants, tous nés à Humbauville (Marne) :

 

F●1● Marie-Julienne, née en 1661.

 

F●2● François, né et baptisé le 18 mai 1662. Il a eu pour parrain François du Gretz, seigneur d'Humbauville et pour marraine Claude de Velu. Capitaine de vaisseau, il mourut le 29 octobre 1731 en un lieu nulle part précisé.

 

F●3● Claude, née et baptisée le 7 juillet 1665. Elle a eu pour parrain Louis de la Vefve, seigneur du Meix-Tiercelin et pour marraine, sa femme Madeleine Aubelin.

 

F●4● Madeleine, née et baptisée le 8 août 1669. Elle a eu pour parrain et marraine les mêmes que le précédent.

 

F●5● Louise, née le 1er mai 1672.

 

F●6● Félix, né et baptisé le 13 août 1673. Il a eu pour parrain Anne de la Vefve, prieur de N.-D.-de-l'Oiselet et pour marraine Françoise du Gretz de Vaucogne. Il mourut en 1730, sans précision quelconque.

 

Gillette Munier, veuve d'Etienne de Nogent vraisemblablement décédé vers 1700, mourut à Humbauville le 19 novembre 1701.

De ses enfants, il ne lui survécut que sa première fille, Marie-Julienne, qui mourut sans alliance à Vitry-le-François le 13 avril 1754, à l'âge de 92 ans et fut inhumée dans la chapelle seigneuriale de l'église d'Humbauville, le 15 avril 1754.

Ce ne fut point à sa mort que fut tracée à l'intérieur de l'église la litre seigneuriale dont on constatait encore les traces avec les armes d'azur au chevron de gueules accompagné de 3 besans de même (Du Gretz) et d'or à 3 merlettes de sable (De Velu).

Avant sa mort, Marie-Julienne de Nogent avait légué Humbauville à son cousin Isaac-Edmé de Nogent, dont la généalogie sera retracée, le Manuscrit de Vaveray mentionnant que « Madame de Nogent qui la possède [la terre d'Humbauville] en a fait la donation à son neveu. ».

Toutefois des documents postérieurs nous montrent avec évidence que Marie-Julienne de Nogent dite Julienne, avait donné la terre d'Humbauville le 22 juillet 1732 à son cousin Rémy-Blaise de Nogent ainsi qu'un fief du Meix-Tircelin à son autre cousin Edmé de Nogent.

Par succession, trois des enfants de Rémy-Blaises de Nogent eurent chacun une part de la terre et seigneurie d'Humbauville.

 

→ D● Charles de Nogent, le jeune, fils de Charles de Nogent et de Marguerite du Gretz, gentilhomme de la Chambre du Roi, Seigneur de Cunfin, y demeurant, mourut à l'âge indiqué de 72 ans mais réel de 68 ans, le 23 février 1710 et fut inhumé dans l'église.

Sauf erreur sur la personne et sans précision particulière, un des écrits consultés lui attribuait également les seigneuries de Bréviande et d'Obtrée... . S'agissait-il d'une succession émanant de son père ?... Absolument aucun élément n'a permis de développer à ce sujet!.

 

De son mariage en date du 28 avril 1676 à Loches-sur-Ource avec Anne Favier (patronyme autrement orthographié Favyer), née vers 1659 et décédée le 9 mars 1705 à Cunfin, il eut 10 enfants, tous nés dans cette même commune :

 

D●1● Charles, né et baptisé le 6 janvier 1678, mort le 7 janvier de la même année.

 

D●2● Rémy-Blaise (dont nous parlerons...), né et baptisé le 6 novembre 1678. Il eut pour parrain messire Rémy de Valois de Saint-Rémy, seigneur de Fontette et pour marraine Catherine de Mariot, épouse de messire Blaise de Baudreuil, seigneur de Sauvigny.

Il mourut le 18 juillet 1738, à l'âge de 59 ans. Voici son acte d'inhumation : « L'an 1738 le 19 juillet je soussigné Michel Louis Mathieu prêtre curé au dit Cunfin ay inhumé à la nef de la nouvelle église qui se construit au dit Cunfin le corps de Rémy Blaise de Nogent escuyer demeurant au dit lieu âgé de cinquante neuf ans huit mois et douze jours, décédé le jour précédent après avoir été muni de tous les Sacrements au convoy duquel ont assisté son épouse, ses fils, neveux et plusieurs autres. ».

 

D●3● Nicolas, né le 1er janvier 1681, baptisé le 5 des dits mois et an et mort le 6 janvier de la même année. Il eut pour parrain son oncle Honneste Nicolas Favier, assesseur en la maréchaussée de Chaumont et pour marraine Damoiselle Marie Rallet.

 

D●4● Louise, née et baptisée le 16 septembre 1683. Elle fut levée des fonts du baptême par haut et puissant seigneur messire Nicolas de Rabutin, chevalier, marquis de Bussy, et par puissante dame Louise-Françoise de Rabutin, dame de Colligny.

 

D●5● Sébastienne, née et baptisée le 30 mars 1685. Son parrain fut un parent éloigné, Joseph de Nogent, prieur de Silvarouvres. Elle fut marraine à Cunfin en 1693 et épousa à Cunfin le 13 mars 1706, Claude Gobert, écuyer, officier au régiment des Landes, fils de feu Jacques Gobert, écuyer et de feue Germaine Cauzon, de la paroisse de Voigny.

De leur union, naquirent...

... à Cunfin :

D●2●1● Pierrette, Françoise le 7 août 1707, qui épousa Jean Baptiste De War selon un contrat de mariage du 1er octobre 1732 à Paris et qui mourut à Bar-sur-Aube le 22 Nivôse An 3 soit le 11 janvier 1795,

D●2●2● Auge, Jacques le 28 septembre 1710, baptisé le 17 octobre 1710,

... et à Essoyes :

D●2●3● Claude, vers 1713 qui épousa dans la dite commune Marie Socard le 25 février 1737, puis Nicole, Marguerite Gainot à Riel-les-Eaux le 31 janvier 1763,

D●2●4● Marie Anne le 22 février 1715.

Ils eurent peut-être d'autres enfants à Essoyes mais l'absence de nombreuses années dans les registres ne permet pas de le déterminer.

Claude Gobert mourut dans les années 1730 car, selon un contrat déposé chez Maître Lemoine le 10 juin 1731, Sébastienne aurait contracté un second mariage avec Edmé Petel, Seigneur des Marchais, fils de Jacques, Gruyer royal d'Essoyes, et de Marie Raslet.

Sébastienne décéda à Essoyes le 20 août 1740 où elle fut inhumée le lendemain. Il n'est nullement fait état de sa deuxième union dans son acte de décès ni dans celui de Petel Edmé du 26 mars 1761 à Batz dans la Loire-Atlantique.

 

D●6● Jeanne, née et baptisée le 30 janvier 1687. Elle eut pour parrain, Jean Becquet, curé d'Autricourt, et pour marraine Jeanne Cothenet, fille du prévôt de Silvarouvres. Elle mourut sans alliance à Cunfin, à l'âge de 24 ans, le 30 mai 1711 et y fut enterrée dans la chapelle Saint-Claude.

 

D●7● Gabriel, né et baptisé le 27 mars 1690. Il décédera le 20 juin 1691.

 

D●8● Edmé, né et baptisé le 23 août 1693. Il mourut à Cunfin sans alliance le 21 octobre 1786 à l'âge de 93 ans où il fut inhumé le 23 octobre 1786.

Il était écuyer, chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis et capitaine au régiment des Landes. En 1756, il forma opposition au mariage de son neveu, Isaac de Nogent avec la fille du bailli de Vendeuvre, mais au dernier moment, il se désista de son opposition.

 

D●9● Jean-François, né et baptisé le 4 juillet 1697. Il eut pour parrain Jean-François de Sanglier. Rien ne dit ce qu'il devint.

 

Nous pouvons voir que les de Nogent prenaient des parrains et marraines dans les grandes familles. Toutefois, leurs alliances étaient plus modestes.

 

→ D●2● Rémy-Blaise de Nogent, qui continua la postérité, avait épousé Gabrielle Thierriat (patronyme orthographié sous diverses formes : Thierat Thierat Thierrat mais Thierriat dans son acte de naissance/baptême du 25 juillet 1687 à Autricourt) qui avait pour neveu dans les années 1750 à 1760 l'abbé Jean Baptiste Thierriat, curé de Fontette et de Saint-Usage. Elle était née le 25 juillet 1687 à Autricourt où elle fut baptisée le 27 juillet 1687. Elle mourut, à l'âge de 66 ans, le 3 mai 1754 à Cunfin où elle fut inhumée le 4 mai 1754.

De ce mariage en date du 8 février 1712 à Grancey-sur-Ource, étaient nés à Cunfin :

 

D●2●1● Claude, né le 31 octobre 1712 et baptisé le 1 novembre 1712 à Grancey-sur-Ource.

D●2●2● Jean Baptiste, né le 6 mars 1715 et baptisé le 7 mars 1715 à Grancey-sur-Ource.

D●2●3● Isaac dit par quelques-uns "Isaac-Edmé" (qui aura son article...). Il serait né en 1716 mais son acte de baptême n'a pu être retrouvé, les archives de cette année ayant disparu.

 

D●2●4● Jean dit "Jean-Baptiste" le 20 décembre 1718 à Cunfin. Il fut baptisé à la même date et fut parrain à Cunfin en 1724.

 

D●2●5● Gabriel (qui suit...), né et baptisé le 19 janvier 1720. Ses parrain et marraine furent Gabriel Maistre et Nicole Delaunet. Il mourut le 31 août 1807 à l'âge de 87 ans.

 

D●2●6● Henry, né et baptisé le 3 janvier 1721.

 

D●2●7● Henry, né le 19 novembre 1722.

 

D●2●8● Jean, né et baptisé le 26 juillet 1724. Ses parrain et marraine furent Jean Thevenin et Janne Delaunet. Il ne sera âgé que de 8 ans lorsqu'il décédera le 29 octobre 1732.

 

Ce fut peut-être à Rémy-Blaise que Marie-Julienne de Nogent fit donation de la seigneurie et terre d'Humbauville mais il mourut avant elle et la terre d'Humbauville passa à ses fils en 1754.

 

→ D●2●5● Gabriel de Nogent, le 19 janvier 1720, devint seigneur d'Humbauville en 1754. Il demeura à Cunfin. Il épousa à Vendeuvre-sur-Barse, le 3 février 1756, Marie-Anne-Geneviève Constant, née vers 1733, fille de Simon Constant, bailli de Vendeuvre, et de Barbe Gallée, en présence de messire Isaac de Nogent, écuyer, son frère, de Claude Gobert (Gaubert), chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Louis et capitaine des grenadiers royaux, son cousin-germain, de Edmé Protel, aussi son cousin-germain, de Simon Constant, frère de l'épouse, Alexandre Blanchard, avocat en parlement, conseiller du roi, lieutenant-général de police de la ville de Bar-sur-Aube, cousin de l'épouse et Jean-Rémy du Verger du Cuy, aussi son cousin.

Marie-Anne-Geneviève Constant mourut à Cunfin le 24 novembre 1759 à l'âge de 26 ans après avoir donné le jour à son second enfant,

D●2●5●2● Isaac-Gabriel, né le 21 novembre 1758, baptisé le 22 novembre 1758 et mort le 16 décembre 1758.

D●2●5●1● L'aîné, Simon, né le 20 mai 1757 et baptisé le lendemain, avait eu pour parrain Simon Constant, avocat en Parlement, bailli de Vendeuvre, son aïeul et pour marraine Marie Socard, épouse de Monsieur Claude Gobert, chevalier de Saint-Louis, capitaine dans les grenadiers volontaires. Simon de Nogent fut parrain à Cunfin en 1770 à l'âge de 13 ans.

Il épousa Marie Madeleine Etiennette Baudot le 5 Messidor An 3 (25 juin 1795) à Bar-sur-Aube mais ils divorcèrent le 26 Fructidor An 6 (12 septembre 1898).

Ils demeurèrent à Mathaux, proche de Bar-sur-Aube, où eu lieu, le 23 Nivôse An 6 (12 janvier 1798), une vente d'animaux : cheval, deux vaches, un bouc et cinq chiens ; le 25 Floréal An 7 (14 mai 1799), vente mobilière et paiement de 307 livres 5 sols 6 deniers à une servante pour ses gages, frais de nourriture des animaux, de l'argent prêté avec déduction du prix du lait.

D●2●5●1●1. De cette union était née Rose, Constantine le 14 Germinal An 4 (3 avril 1796) qui mourut le 28 mai 1814.

Simon décéda à Bar-sur-Aube le 23 juin 1814.

 

Le curé de Cunfin, Simon Poulet, fils d'un marchand chaudronnier de Langres avait à son service sa nièce, Jeanne Poulet, née et baptisée les 23 et 24 mars 1742 à la paroisse Saint Pierre de Langres, que le seigneur d'Humbauville poursuivit de ses assiduités. Après l'année supposée de 1767, la jeune fille succomba et un écrit indique que "tous deux s'enfuirent en Suisse où ils se marièrent".

Pour des raisons inconnues, cette rumeur était à l'époque mensongère car Gabriel de Nogent avait épousé Jeanne Poulet à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Chaumont le 6 février 1769.

Ils étaient de retour à Cunfin en 1769, car le 9 mars de cette année Jeanne Poulet, fille des défunts Jean-Baptiste et Marguerite Maréchal dont le mariage avait été célébré à la paroisse Saint Martin de Langres le 26 avril 1740, accoucha...

D●2●5●3● ...d'une fille qui fut baptisée le lendemain et prénommée Marie-Gabriel, comme en témoigne l'acte suivant :

« L'an 1769, le 10e jour de mars a été baptisée eu l'église de ce lieu par moi prêtre curé soussigné demoiselle Marie-Gabriel fille du légitime mariage de Messire Gabriel de Nogent écuyer, seigneur d'Umbauville, résident à Cunfin et de Jeanne Poulet ses père et mère, née du jour d'hier laquelle a eu pour parrain Maistre Simon Poulet, son oncle curé du dit lieu et pour marraine demoiselle Marie Burreau épouse de Mr Isaac Blanchot notaire et bourgeois à Autricourt et juge de ce lieu... ».

 

Vinrent ensuite neuf autres enfants dans l'ordre suivant :

 

D●2●5●4● Simon-Isaac, né et baptisé le 10 mai 1770.

Inscrit sur liste supplétive, officier du grade de capitaine dans le régiment du Bourbonnais, il rejoignit l'armée des Alpes mais, à son arrivée, la place ne se trouvait plus vacante. Il revint à Cunfin, où il fut mis en état d'arrestation et incarcéré à Bar-sur-Aube, puis à Troyes avec séquestration de ses armes et de son cheval, qui serait utile à son père, d'après déclaration du 12 Ventôse An 3 (2 mars 1795). Elargissement par la suite, ordonné par le Comité de sûreté générale.

En fait, il émigra à l'Armée de Condé avec son cousin Antoine Nicolas, comte de Nogent Eclance.

Il s'était rendu en Allemagne et plus précisément à Cologne où il avait épousé dame Joanna dite Jeanne Gudden.

De cette union, avaient vu le jour ;
D●2●5●4●1● Simon, Joseph, Sigismond, le 29 novembre 1810 dans la dite ville germanique. Il devint Vicomte de Nogent.

Il se maria le 24 janvier 1838 à Jarzé dans le département du Maine et Loire avec dame Marie, Hortense, Mathilde D'Anquetil dite D'Anquetil de Ruval, née dans le deuxième arrondissement d'Angers le 26 mars 1816. Ils eurent une fille ;

D●2●5●4●1.1● Louise, Marie Mathilde, Antonie De Nogent née le 17 mars 1839 au Château de la Roche à Mazé dans le Maine et Loire. Elle épousa dans le septième arrondissement de Paris le 2 octobre 1863 Marie Charles, Adhémar De Beaumont Comte D'Autrichamp, originaire d'Orléans où il est né le 29 mai 1834.

Marie, Hortense, Mathilde D'Anquetil décéda à Jarzé le 14 avril 1847. Simon, Joseph, Sigismond, mourut dans le troisième arrondissement d'Angers le 8 février 1891.

D●2●5●4●2● Frédérica, Ludovica, Paulina, le 5 décembre 1812 à Delft, arrondissement de Rotterdam, département des Bouches de la Meuse. (Les Bouches-de-la-Meuse sont un ancien département français du Premier Empire, dont le chef-lieu était La Haye). Elle se maria le 18 août 1835 à Confolens en Charente avec Guillaume Babaud Prainaud. Elle décéda dans la même commune le 5 août 1854.

D●2●5●4●3● Elisa. Elle serait devenue religieuse. Toutefois, un unique écrit ancien indiquant que Simon-Isaac avait eu deux enfants, de nombreuses réserves restent émises quant à l'existence réelle d'Elisa.

 

→ D●2●5●4● Après avoir quitté l'Armée, Simon-Isaac devint Employé Supérieur des Contributions Indirectes. Il mourut le 6 août 1828 à Châtellerault.

Suite à ce décès, Joanna née Gudden résida à Confolens où elle mourut le 26 octobre 1856.

D●2●5●5● Jacques, né et baptisé le 7 juillet 1772.

 

D●2●5●6● Edmé-Maurice, né le 22 septembre 1773 et baptisé le 24 des mêmes mois et année. Son nom figure sur l'acte de décès de son père en 1807.

Il devint percepteur.
Le 18 octobre 1808 à Recey-sur-Ource, il épousa dame Marguerite Sophie Frédéric née dans la dite commune le 28 avril 1792 fille de Jean Baptiste, docteur en chirurgie et de Reine Hairon.

Cinq enfants naquirent de cette union ;

 

D●2●5●6●1● Jeanne, le 28 janvier 1810 à Bar-sur-Aube.

Elle exerça la profession de lingère et se maria avec François, Nicolas Milley le 29 novembre 1831 à Urville.

Prénommée Jeanne, Victoire, elle mourut à la Maison des Sœurs, rue Saint Vincent de Paul à Troyes le 1er mai 1855 alors qu'elle s'était retirée à Vallentigny par suite de son veuvage.

 

D●2●5●6●2● Adolphe, le 17 juin 1811 à Urville, mais il mourut très jeune à Urville le 14 février 1812.

 

D●2●5●6●3● Delphine, Victoire dite "Victoire, Delphine", le 2 octobre 1816 à Urville.

Elle exerça la profession de lingère et se maria avec Jean Baptiste Foliard (ou Folliard) le 25 janvier 1847 à Baroville.

Elle mourut à Bayel le 15 janvier 1890.

 

D●2●5●6●4● Abel, Edouard, le 17 juillet 1822 à Urville. Il serait devenu prêtre et serait décédé vers 1867.

 

D●2●5●6●5● Simon, Isaac, Jules, le 20 novembre 1826 à Urville. Il exerça la profession de menuisier et se maria avec Marguerite, Séraphie Mongeot le 29 septembre 1851 à Villeneuve-au-Chêne.

De cette union, naquit un seul enfant Jules, Hiacinte, Germain le 9 juillet 1852.

Il décéda le 3 août 1854 à Villeneuve-au-Chêne.

Marguerite, Séraphie Mongeot se remaria le 3 juin 1855 à Villeneuve-au-Chêne avec Claude, Jean Baptiste, Alexandre Truchet.

D●2●5●6●5●1. Quant à leur fils Jules, il épousa Marie Louise Marin le 21 juillet 1879 à Laignes. Cette union fut de courte durée car ils divorcèrent le 28 mai 1889 à Châtillon-sur-Seine.

→ D●2●5●6● Edmé-Maurice décéda à Baroville le 10 janvier 1846.

Quant à son épouse Marguerite Sophie née Frédéric, elle mourut à Savières le 24 mars 1872.

 

D●2●5●7● Gabriel, né le 6 juin 1775, a été baptisé le 8 juin 1775. Il eut pour parrain son cousin Gabriel de Nogent, fils de défunt Isaac de Nogent, écuyer, seigneur d'Humbauville, capitaine au régiment de Châlons, milice de Champagne, et pour marraine Catherine-Rose-Edmée de Nogent, sœur du parrain.

Il décéda l'année suivante, soit le 14 juin 1776 à l'âge de 12 mois, et fut inhumé le lendemain 15 juin.

 

D●2●5●8● Marguerite-Jeanne, née le 1er et baptisée le 2ème du mois de septembre 1776.

 

D●2●5●9● Marie-Gabriel, née le 3 septembre 1777 et baptisée le même jour. Simon Isaac et Marie-Gabriel l'aînée furent ses parrain et marraine. Dite Marie Gabrielle et partie demeurer à Loches-sur-Ource, elle s'y maria le 6 février 1805 avec Jean Nicolas Thoyot, né le 10 avril 1778 à Latrecey et résidant à Ville-sur-Aujon.

Le couple connut de nombreuses domiciliations successives à Voulaines-les-Templiers en 1805, à Recey-sur-Ource en 1810, à Avallon en 1826, à Dijon en 1827, à Bar-sur-Aube en 1836 et à Choisy-le-Roi en 1842 où Marie Gabrielle mourut le 8 février 1846.

 

D●2●5●10● Marie-Anne-Cécile, née le 2 mars 1779 et baptisée le 4 mars 1779. Elle eut pour parrain Claude Gobert, chevalier de Saint-Louis et pour marraine demoiselle Anne-Collenel de Clairville, de la paroisse de Riel-les-Eaux. Ouvrière en robes à Troyes, elle épousa le 5 septembre 1808 dans cette dite ville Jean Baptiste, Théodore Gillain, bonnetier.

Ils s'installèrent à Fontette où elle décéda le 26 janvier 1811.

 

D●2●5●11● François-Joseph-Gabriel-Louis, né le 14 février 1781 et baptisé le lendemain. Il eut pour parrain Messire François-Joseph-Gabriel Defiey, seigneur de Villars, lieutenant colonel, commandant le bataillon de la paroisse, et pour marraine Louise-Marguerite Collenel de Clairville, dame de la paroisse de Riel-les-Eaux.

En 1805, il se rendit à Avallon pour y demeurer et y exercer la profession de tonnelier. Il y fit la rencontre de mademoiselle Marie-Marguerite Robert, domestique, qu'il épousa le 29 juin 1810. Par cette union, il officialisait la reconnaissance et la légitimation de sa paternité relative à la naissance le 7 juin 1810 à Avallon de...

D●2●5●11●1● ...Angélique, Caroline Robert dont le patronyme sera modifié par celui de Denogent ;

Angélique, Caroline épousa le 14 mai 1838 à Avallon le sieur Bénigne, Alexandre, Tircuit, architecte et mourut le 24 octobre 1846.

 

Naquirent et vécurent ensuite à Avallon, quatre autres enfants dans l'ordre suivant :

 

D●2●5●11●2● Le 18 mars 1811, Louis, Adolphe Denogent.

 

D●2●5●11●3● Le 5 février 1812, Edmé, Jean, Adolphe Denogent. Il devint notaire et épousa à Avallon le 23 mai 1841 dame Magdeleine Ratat. Il décéda le 23 avril 1865.

De leur union naquirent à Avallon :

D●2●5●11●3●1● Pierre, Marie, Gabriel le 22 juin 1842. Il se maria avec Berthe, Clotilde, Antoinette, Françoise Basseporte le 7 août 1867. Signalé sans emploi et pour des raisons inconnues, il se suicida le 17 mars 1868.

D●2●5●11●3●2● Paul, Charles, Marie, le 30 mai 1845. Le 3 septembre 1872 à Ansauvillers dans l'Oise, il épousa Pauline, Marie Caroline Dodé.

 

D●2●5●11●4● Le 11 avril 1814, Angélique, Cécile Denogent ; Seulement âgée d'une vingtaine de jours, Angélique, Cécile mourut le 1er mai 1814.

D●2●5●11●5● Le 23 février 1817, Eugène, Léonard dit "Léonard, Eugène" Denogent. Il décéda également fort jeune le 20 mars 1817.

 

François-Joseph-Gabriel-Louis mourut à Avallon le 4 avril 1840.

 

D●2●5●12● Claude, né le 18 décembre 1782 et baptisé le jour suivant. Il décéda à 23 ans à Giey-sur-Aujon le 16 octobre 1806. Sa vie fut certainement très simple car il exerçait la profession de commis avant sa mort. 

 

Gabriel de Nogent, seigneur d'Humbauville était représenté aux états généraux de Chaumont en 1789 par Isaac Fr. Arm. du Rup de Baleine, selon le catalogue des Gentilshommes de Champagne.

 

Impossible de découvrir ce que devinrent Gabriel de Nogent et la plupart de ses enfants à la Révolution.

 

L'aînée de ses filles,

→ D●2●5●3● Marie-Gabriel, épousa à Cunfin, le 23 novembre 1790, Nicolas Vanderbach, chirurgien, fils de Nicolas Vanderbach, chirurgien à Autreville et de Jeanne Gautier.

Sur l'acte de mariage, Gabriel de Nogent est qualifié < bourgeois > de Cunfin.

 

Madame Vanderbach, née de Nogent prénommée Marie-Sophie-Gabriel au lieu de Marie-Gabriel, mourut pauvre à Cunfin le 18 mars 1849.

 

→ D●2●3● Isaac de Nogent frère de Gabriel, fils de Rémy-Blaise de Nogent, écuyer, seigneur d'Humbauville, fut capitaine au régiment de Sennetere en 1758, puis au régiment de Châlons. Il eut aussi une part dans la seigneurie d'Humbauville.

Il épousa après le désistement de l'opposition faite à son mariage par son oncle Edmé de Nogent, le 11 février 1756, à Vendeuvre, Catherine Constant, sœur de Marie-Anne-Geneviève, que son frère Gabriel avait épousée une huitaine de jours auparavant.

Il mourut à la paroisse Saint-Pierre de Bar-sur-Aube le 17 août 1767 à l'âge de 51 ans où son corps fut inhumé le lendemain.

 

De ce mariage naquirent :

D●2●1●1● Simon qui décéda le 13 septembre 1767 à la paroisse Saint-Pierre de Bar-sur-Aube à l'âge de 10 ans approximativement.

 

D●2●1●2● Gabriel de Nogent, le 18 juillet 1762 à la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Bar-sur-Aube où il fut baptisé l'après-lendemain. Ses parrain et marraine furent ses oncle et tante, Gabriel de Nogent et Marguerite Constant. Après avoir terminé une carrière de militaire avec le grade de capitaine, il mourut à la paroisse Saint-Pierre de Bar-sur-Aube le 14 octobre 1827.

et

D●2●1●3● Catherine-Rose-Edmée de Nogent, le 24 septembre 1763 à la paroisse Saint-Pierre de Bar-sur-Aube et baptisée le lendemain dans la dite commune. Ses parrain et marraine furent Edmé de Nogent et Catherine Dusac, épouse de Maître Simon Constant.

Catherine Constant décéda à Bar-sur-Aube le 30 Fructidor An 4 (16 septembre 1796).

Tous deux furent parrain et marraine à Humbauville le 12 janvier 1772, de Catherine-Rose Caillette, et le 8 juin 1775 à Cunfin, de leur cousin Gabriel, comme précisé ci-dessus. Ce que devint Catherine-Rose-Edmée de Nogent est ignoré.

Quelques années après la Révolution, les héritiers de Nogent vendirent tous leurs biens et propriétés d'Humbauville à divers particuliers. L'acte de vente n'a point été retrouvé.

Ainsi finit la seigneurie d'Humbauville : humbles et modestes furent les seigneurs de cette petite terre. Il est bien évident que tout se répercuta sur la seigneurie de Cunfin.

 

Les de Nogent, malgré leur pauvreté, savaient toutefois se montrer généreux. C'est ainsi que nous trouvons au 2 juillet 1726, la donation de 20 francs de rente annuelle faite par M. de Nogent à l'église d'Humbauville, pour l'exposition du Saint-Sacrement, sans doute pendant l'octave de la Fête-Dieu.

 

A la consultation des nombreux et divers actes et documents de toutes périodes, il en résulte que toute latitude devait être laissée aux membres du clergé catholique ainsi qu'aux officiers d'état-civil pour orthographier le patronyme "de Nogent", "De Nogent" et/ou "Denogent" car tous les membres de cette famille étaient lettrés.

Il n'a jamais été constaté une moindre correction sur ce nom pouvant démontrer une quelconque susceptibilité relative à l'absence de particule.

A Cunfin, de nos jours, des "de NOGENT" ne subsiste plus que......

le nom d'une rue.

Armoiries DE NOGENT

© Christian PIEMINOT

(cf. Revue de Champagne et de Brie + AD 10 - 16 - 21 - 49 - 51 - 52 - 75 - 86 - 89... + CGA - CGHM)

(*) Au fil des temps, des confusions et/ou erreurs ont amené l'inversion des prénommés « Charles ».
Effectivement, de nombreuses études et déductions font ressortir que les qualificatifs « l'aîné » et  « le jeune » doivent toujours être examinés de manière approfondie et considérés avec la plus grande prudence selon des dates ou périodes essentiellement.

En conséquence :

→ Avant 1641 : ♦ Charles de Nogent « l'aîné » est le père, et ♦ Charles de Nogent « le jeune » ou « le second » est son fils aîné.

→ Après 1641 : ♦ Charles de Nogent « l'aîné » est le frère aîné, et ♦ Charles de Nogent « le jeune » est son jeune frère principalement après la disparition du père en 1666.

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