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L'Eglise * Saint Maurice *

      L'église était anciennement un prieuré-cure dont l'origine remonte au XIe ou XIIe siècle.

 

Le style auquel elle appartenait est ignoré. Son clocher portait une pyramide peu élevée avec une toiture en tuiles de quatre pans.

Elle n'avait qu'une seule nef et l'accroissement de la population fit sentir le besoin d'avoir un édifice beaucoup plus grand.

 

En 1737 et les deux années suivantes, elle fût reconstruite sur une plus grande échelle tout en conservant l'ancien clocher. Elle ne s'étendait pas au delà des deux gros piliers qui soutiennent la tour actuelle. Elle n'avait qu'une seule porte, précédée d'un porche destiné à abriter les fidèles étrangers qui assistaient au service divin.

 

Appelée à cette époque la "Nouvelle Eglise", sa première pierre fut posée le 25 avril 1737.

Sa construction terminée, elle fut officiellement réceptionnée le 04 novembre 1739.

 

​En 1787, même année de construction des trois ponts du village, le clocher fut démoli pour bâtir en pierres de taille le portail et la tour tels qu'ils existent de nos jours.

La tour est positionnée au centre du portail. Elle porte une pyramide de charpentes couvertes d'ardoises dans laquelle on monte par une tourelle d’escalier éclairée par des meurtrières. Elle renferme les cloches.

L’église est dédiée sous l'invocation de Saint Maurice, martyr d'Agaune en Valais, illustre chef de la légion thébaine, déjà patron de notre pays depuis le Xe siècle, comme le rapporte un titre de cette époque.

Son architecture tient du style renaissance. Trois grandes portes ouvertes sous le portail y donnent entrée.

Liste d’ ECCLÉSIASTIQUES successifs de CUNFIN (selon relevés dans des écrits de documents anciens et actuels).

Feu au Clocher de l'Eglise de Cunfin suite à Orage du 12 février 1938 (Merci à Denise).

      Le 17 novembre 2020, le toit de la tourelle d'escalier permettant d'accéder dans le clocher a connu des travaux de restauration.

Ils s'avéraient nécessaires car certaines ardoises avaient subi des dégâts lors de la tempête de grêle de 2013.

 

Les photographiques ci-dessous ont été prises par Jean-Pierre PINASSEAU.

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