Le Landion, ses Stations, Ponts et Lavoirs...
« Le Landion » ; Nul ne sait exactement dans quelles circonstances et depuis quelle période le petit ruisseau porte ce nom.
Dans son livre "Mémoires sur la langue celtique", Monsieur Jean-Baptiste Bullet, indique que « Lan » définissait une rivière, une petite rivière, un ruisseau, un lac, un marais, un amas d'eau. « Lan » signifiait aussi dans cette langue l'eau en général. « Lan » définissait également un lieu consacré.
« Dion » viendrait du mot celtique "dionos" corruption de l'adjectif "devonos", divin, sacré. En latin, Devona, Divona sont des vocables attribués à des cours d'eau sacrés. « Dion », en latin, "Diona, Diviniu" doit son nom et son origine à une source ou fontaine consacrée à une divinité.
Le cadastre napoléonien, terminé sur le terrain le 27 mai 1813, fait ressortir les noms de « Lodion Rivière », « Ruisseau Laudion » et « Ruisseau de L'Odion ».
D'autre part, dans son livre intitulé « Notice historique sur le bourg de Cunfin » paru en 1855, l'abbé Maurice Tynturié fait état d'un autre nom du ruisseau, celui d' « Andion ».
« Le Landion » naît au pied du faîte entre la Seine et l'Aube, au bas des côtes de Beaumont, 300 à 540 mètres d'altitude, à la lisière de la forêt de Beaumont, qui se confond, au Nord, avec celle de Clairvaux. Il coule à l'Est Sud Est, passe à Cunfin, et tombe dans l'Ource, rive droite, entre Grancey et Verpillières. Son cours est de 9180 mètres pour un bassin de 2525 hectares.
Affluent de l'Ource, il est donc un sous-affluent de la Seine.
A Cunfin, les ponts, proches des trois lavoirs du village, ont été construits en 1787.
Nettoyage du bief en août 2004 (photographies de Jean-Pierre PINASSEAU)
Documentation diverse incluant des articles journalistiques se rapportant au Landion...