top of page

Les Cunfinois Morts lors du Conflit Franco-Allemand

 

 1870 à 1871 

      La guerre franco-allemande de 1870, parfois appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, est un conflit qui opposa, du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871, la France et une coalition d'États allemands dirigée par la Prusse et comprenant les vingt-et-un autres États membres de la confédération de l'Allemagne du Nord ainsi que le royaume de Bavière, celui de Wurtemberg et le grand-duché de Bade. Cette guerre fut considérée par Otto von Bismarck, qui fit tout pour qu'elle advienne, comme une conséquence de la défaite prussienne lors de la bataille d'Iéna de 1806 contre l'Empire français. Il dira d'ailleurs, après la proclamation de l'Empire allemand à Versailles en 1871 : « Sans Iéna, pas de Versailles » : par là, il parvenait à ses fins, unifier la nation allemande.

Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclarait la guerre au royaume de Prusse. Les hostilités allaient prendre fin le 28 janvier 1871 avec la signature d’un armistice. Le traité de paix, signé le 10 mai à Francfort-sur-le-Main, consacrait la défaite de la France.

Ce conflit se solda par la défaite de la France, et, forts de cette victoire, les États allemands s’unirent en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. La victoire entraîna l’annexion par le Reich du territoire d’Alsace-Lorraine et l’affirmation de la puissance allemande en Europe au détriment de l’Autriche-Hongrie et de la France qui fut confrontée à l'occupation de son territoire et à l'épisode de la Commune de Paris du 26 mars au 20 mai 1871.

La défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III, provoquèrent, le 4 septembre 1870, la chute du Second Empire, l'exil de Napoléon III et marqua la naissance en France d'un régime républicain pérenne avec la Troisième République.

La défaite et la perte de l'Alsace-Lorraine provoquèrent en France un sentiment de frustration qui contribua à l'échec du pacifisme, et plus tard, à l'entrée du pays dans la Première Guerre mondiale.

La France a pleuré 138 000 morts ; sur 400 000 prisonniers, 18 000 sont décédés en captivité. Ces morts comptaient trois natifs de Cunfin.

1870

Néant

1871

Nom : BRONE

Prénoms : Pierre, Nicolas

Date de naissance : 07.03.1840

Commune de naissance : CUNFIN (10)

Filiation : de Antoine, Nicolas et de JOFFRIN, Marie

Mort pour la Patrie le : 21.02.1871

à : ISSOUDUN (36)

Renseignement(s) complémentaire(s) :

- Garde Mobilisé de l'Aube

- † transcrit à Cunfin le 26.05.1871.

- Son nom est gravé sur le Monument des Enfants de l'Aube morts pour la Patrie en 1870-71, érigé à Troyes (10) en 1890

Nom : CHAPPRON

Prénoms : Jean Baptiste, Théophile

Prénom alias : Théophile

Date de naissance : 30.04.1848

Commune de naissance : CUNFIN (10)

Filiation : de Paul et de TEINTURIER, Marie Hélène

Mort pour la Patrie le : 19.02.1871

à : SPELLNER HAIDE WESEL (ou SPLINER) en Allemagne

Renseignement(s) complémentaire(s) :

- Soldat décédé par suite de typhus à l'Ambulance de Baraquement de Spellner Haide Wesel en Allemagne

- † transcrit à Cunfin le 02.12.1873

- Son nom est gravé sur le Monument des Enfants de l'Aube morts pour la Patrie en 1870-71, érigé à Troyes (10) en 1890

Nom : TEINTURIER

Prénoms : Auguste

Date de naissance : 19.07.1847

Commune de naissance : CUNFIN (10)

Filiation : de Claude et de SIMONNOT, Félicité, Marie, Edmée, Antoinette

Mort pour la Patrie le : 27.01.1871

à : TOULOUSE (31)

Renseignement(s) complémentaire(s) :

- Garde Mobilisé de l'Aube

- Décédé à l'Hôpital Militaire de Toulouse. † transcrit à Cunfin le 11.11.1873

- Son nom est gravé sur le Monument des Enfants de l'Aube morts pour la Patrie en 1870-71, érigé à Troyes (10) en 1890

Cette guerre de 1870 a profondément marqué la population française. Après la paix, les monuments commémoratifs fleurissent autour des champs de bataille. Les communes et les régiments concernés, encouragés par les comités locaux du Souvenir français, sont le plus souvent à l'origine des souscriptions destinées à financer ces édifices. Les gouvernements successifs soutiennent ces initiatives qui rappellent aux passants les valeurs patriotiques pour lesquelles sont tombés ces soldats. De simples pierres gravées, des colonnes, parfois tronquées, des obélisques et des pyramides.

C'est en 1890 qu'à été érigé à TROYES (10) le Monument des Enfants de l'Aube morts pour la Patrie en 1870-1871. Les noms des trois Cunfinois y sont gravés.

Médaille_Commémorative_1870-1871.JPG
bottom of page